Vous l’ignorez peut-être, même très certainement, mais les premiers Mondiaux de l’histoire du VTT Enduro et E-Enduro se déroulaient à Val di Fassa, en Italie. Une information qui semble anodine au premier abord, mais qui va rapidement devenir incendiaire à notre égard.
Le pillage incompréhensible des Français en VTT
Nos problèmes commencent dès les épreuves d’Enduro. C’est simple, la course féminine est un véritable carnage pour nos pupilles. Isabeau Courdurier, Mélanie Pugin et Morgane Charre offrent un triplé à la France. Trois médailles récoltées en une seule course. C’est quel genre de camouflet ça ? On se dit que leurs homologues masculins ne peuvent pas faire pire. Certes, c’est le cas, mais c’est tout de même un doublé dans notre face. Alex Rudeau remporte quatre des cinq manches, et devient champion du monde devant Louis Jeandel. Envie de caner.
Après cette humiliation perpétrée par l’Enduro, on se dit que son cousin, l’E-Enduro, pourra voler à notre secours. Mais quel fut notre désarroi en découvrant qu’Estelle Charles est à son tour championne du monde de la discipline. Et devinez quoi ? Kévin Miquel l’imite également chez les hommes, accompagné par Kévin Marry sur le podium (3e). Si nos calculs sont bons, et ils le sont, sur les quatre épreuves proposées, les Français ont remporté les quatre, et sont repartis avec 8 des 12 médailles en jeu. À ce niveau-là, on parle de racket.
Nous ne sommes pas prêts de refaire une balade en vélo.
🇫🇷 Razzia tricolore sur les premiers Mondiaux de VTT Enduro de l’histoire 🤩
🥇 Isabeau Courdurier (Enduro)
🥇 Alex Rudeau (Enduro)
🥇 Estelle Charles (E-Enduro)
🥇 Kévin Miquel (E-Enduro)Sans faute pour nos Bleus qui remportent les quatre titres en jeu 🔥
📸 UCI pic.twitter.com/EQF2dIkpeh
— SPORTRICOLORE (@sportricolore) September 15, 2024