Voir des dizaines d’heures de travail partir en poussière en une poignée de secondes demande un certain self-control. Et c’est sûrement ce qu’a dû apprendre le coach de Nottingham Forest en Carabao Cup.
Le City Ground, une forteresse prenable comme pas deux
Comme tout un chacun le sait, la Carabao Cup a débuté en Angleterre. Et cette compétition mettait à l’œuvre Nottingham Forest et Newcastle au deuxième tour. Les premiers recevaient les seconds. Pour ces clubs qui ne font pas partie du Big Three, ces compétitions ne sont pas à prendre à la légère, car elles représentent leur unique chance de soulever un trophée dans la saison.
Alors c’est en toute logique qu’on imagine les coachs et leurs staffs préparer ces rencontres avec la plus grande des minuties durant toute la semaine. Et c’est en toute logique également qu’on imagine leur désarroi quand leurs joueurs foutent en l’air tout leur travail hebdomadaire. Ce sentiment a certainement été ressenti par Nuno Espírito Santo. En effet, l’entraîneur de Forest a dû s’arracher les cheveux, ou la barbe dans son cas (il est capillairement démuni) quand il a vu sa défense encaisser un but au bout de… 19 secondes. Le ballon n’a même pas eu le temps de sortir une seule fois que Joe Willock fait déjà trembler les filets du City Ground. Quelque chose nous dit que les cheveux de Nuno Espírito Santo ne sont pas prêts de repousser de si tôt.
A fast start 💨 pic.twitter.com/HBzhanTeHK
— Newcastle United FC (@NUFC) August 28, 2024
Derrière, Jota Silva égalise au retour des vestiaires, avant que Forest ne se fasse éliminer de la compétition aux tirs au but (4-3). Ce qui n’empêche pas le Portugais d’être élu homme du match. On ne se lassera jamais de la mine gênée des joueurs récompensés après une défaite. Définitivement notre came.
The @Carabao_Cup Player of the Match 🏆 pic.twitter.com/wPGiWHfdTT
— Nottingham Forest (@NFFC) August 28, 2024