JO – Volley | La démonstration déplorable des Bleus face à l’Italie


Face aux Italiens en demi-finales, on espérait que l’issue de cette soirée nous mènerait vers la quête d’une médaille en chocolat. Mais avec le volley français, on a vite compris qu’il s’agissait d’une illusion perdue.

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Les Bleus littéralement injouables contre l’Italie

Opposés à leurs meilleurs ennemis italiens en demies, les Français savaient qu’il fallait livrer un match parfait pour atteindre la finale. Dans une Arena Paris Sud de folie, les hommes d’Andrea Giani n’ont laissé aucune chance aux compatriotes de leur sélectionneur. Vainqueurs de la première manche 25-20, les Français osent même hausser leur niveau de jeu dans la seconde manche. Notamment avec ce point de mutant de Trévor Clévenot. C’en est trop pour nous.

Les champions du monde en titre italiens semblent asphyxiés par les champions olympiques en titre français. Et le second set ressemble au premier ; les Bleus l’emportent 25-21 et ne sont plus qu’à une manche d’une deuxième finale consécutive aux JO. On ne parle pas assez de la traîtrise du volley-ball dans ce pays.

Ngapeth et le volley tricolore chutent dans notre estime

Le troisième set est assez stressant des deux côtés. Si les Français prennent rapidement le large, histoire de nous asséner une légère claque derrière la nuque, les Italiens n’hésitent pas à revenir en fin de manche. Alors que les Bleus mènent 24-18, et ont six balles de match pour précipiter le retour des Transalpins dans leur pays, les coéquipiers d’Antoine Brizard se mettent à balbutier leur volley-ball au meilleur des moments. Les Italiens marquent trois points d’affilée, ALORS PEUT-ÊTRE. Mais alors peut-être rien du tout. Earvin Ngapeth envoie un ultime smash gagnant dans la poire des Italiens : 25-21. La France est en finale.

Pour la deuxième fois d’affilée, les volleyeurs français disputeront une finale olympique, après celle de Tokyo il y a trois ans. Face à eux, les Polonais essaieront de faire vibrer de plaisir 37 millions d’habitants, et quelques aficionados de la lose tricolore.

Tom