Après une première manche désastreuse, terminée avec le meilleur chrono, Steven Amiez a laissé la FFL dans un doute intersidéral avant la deuxième manche. Trois heures à ruminer dans notre coin, et craindre un premier succès en Coupe du monde du skieur de Courchevel. Mais plus de peur que de mal, la décision s’est finalement faite en dix secondes chrono.
La deuxième manche parfaite de Steven Amiez
Au fur et à mesure que les skieurs s’élancent, Steven Amiez sait que la tâche sera ardue, tant ses concurrents ont envoyé du lourd. Son principal adversaire est le Norvégien Henrik Kristoffersen, qui distance de plus d’une demi-seconde son dauphin et compatriote Atle Lie McGrath. Le Français s’élance sous la furie du public tricolore venu en nombre, mais ce dernier ne le sait pas encore ; il ne verra jamais son chouchou couper la ligne d’arrivée. La raison ? Il n’a fallu que dix secondes et dix portes pour voir Amiez partir à la faute. Heureusement pas de bobo, le Français s’empressant de rejoindre les trois premiers sur le podium pour les saluer, en bon perdant qu’il est.
Nous n’avons plus qu’à remercier Steven Amiez pour ce vibrant hommage rendu à la France qui perd. Partir premier pour finir dernier, ce n’est pas là le génie français reconnu aux quatre coins du monde ? Chapeau bas l’artiste.
Oh non ! Steven Amiez part à la faute, le premier podium et la première victoire du Français en Coupe du monde attendront encore un peu…
Henrik Kristoffersen s’impose pour la troisième fois sur le slalom de Val d’Isère #ChaletClub pic.twitter.com/Q37STsChMM
— Eurosport France (@Eurosport_FR) December 15, 2024
“Cela fait partie de l’apprentissage, j’ai voulu jouer, j’ai perdu” Steven Amiez, après la chute