D’ordinaire, le printemps est une saison de l’année crainte au plus haut point par la ville de Paris. Et pour cause, ses clubs se fracassent régulièrement sur les rochers européens. Mais en cette année 2025, le métavers a pris le dessus sur ces bonnes vieilles traditions.
Paris, un mois de juin à ne plus jamais réitérer
La finale du Championnat de France de basket opposait Paris à Monaco, pour un remake de la finale de l’an passé, remportée par le club de la Principauté. Et il a fallu un cinquième et dernier match pour départager les deux équipes. En effet, l’Adidas Arena était le théâtre d’une ultime opposition entre les deux meilleures équipes du pays, et celle-ci n’a pas fait l’économie du suspense. Face aux doubles champions de France en titre, les Parisiens ont été capables du meilleur comme du pire. Capables de posséder 17 points d’avance dans le deuxième quart-temps, comme compter 8 unités de retard avant le dernier.
Mais au terme d’une fin de match irrespirable (99-93), ce sont bien les Parisiens qui décrochent le premier titre de leur histoire. Et ce, quatre ans seulement après leur arrivée en première division. Pire encore, le club de la capitale nous empêche de profiter pour une troisième année d’affilée d’un club champion de France, qui n’est en réalité pas français.
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— Paris Basketball (@ParisBasketball) June 24, 2025
Ce sacre parisien vient s’ajouter aux deux précédents qui ont rythmé un mois de juin funeste. Et comme chacun le sait, le lancement de cette spirale infernale a débuté un certain samedi 31 mai aux alentours de 23 heures en finale de la Ligue des Champions de football. Par respect pour notre ligne éditoriale, nous ne ferons pas remonter à la surface certains cauchemars. Et une semaine plus tard, le PSG Handball trouvait le timing idoine pour décrocher son douzième titre de champion de France, le onzième consécutif. Il n’y a pas à dire, ce mois de juin 2025 restera à jamais une faille spatio-temporelle.
Il nous reste donc Roland-Garros, le Tour de France, la coupe du Monde de Rugby… Mais jusqu’à quand ?
Ce monde nous fait peur.
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) May 31, 2025
