La fin de match inhumaine entre l’Irlande et la Hongrie


Si vous connaissez un proche ayant des origines hongroises, il est fortement conseillé de prendre de ses nouvelles dans les plus brefs délais.

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L’Irlande inflige un giga mal de crâne aux Hongrois

Pour notre plus grande tristesse, ce week-end de sport très fourni n’a pas été agrémenté par notre chère et tendre Liguain. Mais à notre décharge, la trêve internationale a été à l’origine d’un grand nombre de rebondissements. Et ce n’est pas le football burundais qui va nous contredire. Mais ce qui nous intéresse ici concerne le football hongrois, auteur d’un choke des plus savoureux en vue de la Coupe du monde. Pourtant, la Hongrie était en ballotage favorable au moment de recevoir l’Irlande, avec un point d’avance au classement. Ainsi, un match nul suffisait aux compatriotes de Dominik Szoboszlai pour se qualifier aux barrages de la Coupe du monde. La mission était donc à leur portée, qui plus est à domicile devant leurs supporters plus que confiants. C’est ainsi que débute la légende des Magyars.

Pourtant, jusqu’à la 80e minute, les Hongrois ont le destin entre leurs mains en menant 2-1. Dès lors, les Irlandais se retrouvent au pied du mur, et sont condamnés à marquer à deux reprises. Auteur d’un doublé face au Portugal en milieu de semaine, Troy Parrott ne le sait pas encore, mais il va devenir le héros de son pays. Et le cauchemar des Hongrois. L’attaquant irlandais égalise tout d’abord à dix minutes du terme, injectant une once de doute dans le crâne de tous les hongrois présents en tribunes, ou devant leurs téléviseurs. Puis à la 90+6e minute, ce même Troy Parrott devance la sortie du gardien, et s’offre un triplé. Si le banc irlandais se déverse sur la pelouse comme s’il avait remporté la première Coupe du monde de son histoire, les Hongrois sont abasourdis. C’est ce qu’on appelle une clim en bonne et due forme.

En quelques minutes, l’Irlande troque donc la place tant convoitée du presqu’qualifié aux barrages de la Coupe du monde avec la Hongrie. Dans le jargon, on appelle cela une « Kostadinov ». Il n’y a pas de privilège qui tienne chez les Hongrois ; joueurs comme supporters regarderont le Mondial à la téloche.

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Tom