Triple champion olympique, Léon Marchand abordait cette finale du 200m 4 nages avec une confiance qui devait trouer le plafond de Paris La Défense Arena. Après le 400m 4 nages, le 200m papillon et le 200m brasse, Léon Marchand a estimé que l’affront perpétré à la FFL n’était pas suffisant. Il y aura des comptes à rendre un jour ou l’autre, Léon.
Nous n’attendions strictement rien de cette finale du 200m 4 nages, mais alors rien du tout, et pourtant nous sommes quand même déçus. Voilà le pouvoir de Léon Marchand. Le Français a fracassé notre bonne humeur en moins de 2 minutes. Rares sont ceux qui peuvent y arriver, comme Teddy Riner.
Pas mauvais ce Leon Marchand
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) August 2, 2024
Léon Marchand n’a donc aucune pitié
La course débute, et une micro clim s’abat sur les aficionados de Marchand. Le Chinois Wang vire en tête au bout de la première longueur au papillon. Des gouttes de sueur commencent à couler le long de la tempe des fans français, mais ces dernières vont rapidement sécher pour notre plus grand malheur. Dès la deuxième longueur, le Toulousain repasse en tête avant le massacre de la brasse.
En 50 mètres, Léon nous fait presque oublier qu’il a plus d’une dizaine de courses dans les bras et les jambes nageoires depuis le début de ces Jeux olympiques. Le Français colle 1,73s à son dauphin qui est réduit à un hippocampe nain pour le coup. Pire encore, il compte 6 dixièmes d’avance sur le record du monde. Puis au terme de la dernière longueur de crawl, il devient quadruple champion olympique, laissant le record du monde à Ryan Lochte pour six petits centièmes. Mais quelque chose nous dit que ce n’est que partie remise.
🇫🇷 Léon 𝕄𝕒𝕣𝕔𝕙𝕒𝕟𝕕 s’offre une quatrième médaille d’or ! 🏅
Le prodige français s’impose sur le 200m 4 nages 👏 𝕀ℕℂℝ𝕆𝕐𝔸𝔹𝕃𝔼 ! #Paris2024, en intégralité sur Eurosport avec Max, Canal+ et nos partenaires de distribution pic.twitter.com/sQvk8wNvql
— Eurosport France (@Eurosport_FR) August 2, 2024
Désormais, nous n’espérons plus qu’une seule chose ; que Léon rentre aux États-Unis et qu’il ne revienne plus. Nous avons trop souffert pour lui pardonner. Allez, on va rejoindre notre lit, lui au moins ne nous trahit jamais.