JO – Natation | La giga humiliation de Léon Marchand


Léon Marchand

Pour ces Jeux olympiques, Léon Marchand avait pris une décision qu’aucun spécialiste de la natation ne comprenait ; s’aligner à la fois sur 200m papillon et 200m brasse, alors que les deux finales tombent le même soir, à moins de deux heures d’intervalle. Certains pronostiquaient un flop, d’autres une impossibilité de battre le monstre hongrois du papillon, Kristóf Milák. Et bien sûr, Léon Marchand a tordu ces deux théories.

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Pas ça Léon Marchand, pas maintenant

Dès le premier 50 mètres, Milák enrhume le Français, avec plus de six dixièmes d’avance (!), puis sept dixièmes aux 150 mètres. Il ne restait plus qu’une seule longueur à parcourir, et nous étions déjà en train d’apprendre les paroles de l’hymne hongrois. Mais une fois de plus, notre naïveté nous fait la misère.

Sur une dernière coulée digne de Poséidon, Léon Marchand revient à hauteur de Milák. C’est également le moment qu’il choisit pour placer une pilule de l’enfer. Marchand devient mi-homme mi-poisson durant 50 mètres et engloutit le Hongrois. Le Français devient champion olympique avec une DEMI-SECONDE d’avance sur Kristóf Milák à l’arrivée, alors que ce dernier comptait 7 dixièmes d’avance on le rappelle. Si vous n’êtes pas trop mauvais en maths, vous comprenez que Léon a donc infligé 1,2 seconde sur la dernière longueur au véritable spécialiste du spécialiste. On est abattus.

Léon Marchand claque non seulement le record olympique de la distance, mais réalise la deuxième meilleure performance de tous les temps. La migraine va être terrible cette nuit. Et dire qu’il doit encore faire une finale ce soir… Désormais on redoute Léon Marchand comme les Romains craignent Obélix. C’est dire.

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Tom