JO – Foot | L’esseptionnelle clim des Françaises sur le gong


France - Canada

Hier soir, la natation et Léon Marchand ont décidé de nous infliger une gifle en mondovision. Mais pour nous remonter le moral, l’équipe de France féminine de football nous a offert une fin de match grandiose.

À lire aussi :   JO - Natation | L'humiliation inoubliable de Léon Marchand

Marie-Antoinette Katoto (encore) décisive

Victorieuses 3-2 lors de leur premier match face à la Colombie, les joueuses d’Hervé Renard devaient se défaire des Canadiennes au Stade Geoffroy-Guichard. Et tout commence de la pire des manières quand Marie-Antoinette Katoto ouvre le score juste avant la mi-temps. On ne le sait pas encore, mais ce but symbolise le début de la fin pour les Bleues.

Car juste après le retour des vestiaires, les Françaises nous offrent le même spectacle que face à la Colombie ; elles perdent le contrôle de la partie et se retrouvent à la merci de leurs adversaires. Du pain béni pour la FFL. Et surtout pour la capitaine Jessie Fleming qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets après que la gardienne Pauline Peyraud-Magnin ait relâché le cuir dans ses pieds. 1-1.

Une fin de match pour l’éternité

On joue les dernières minutes de la rencontre, et aucune des deux équipes ne veut offrir à l’autre la victoire. Car au-delà des trois points, c’est le derby de la francophonie qui est en jeu. Alors que 13 minutes de temps additionnel sont annoncées (oui oui), les Canadiennes tentent un ultime assaut à la 90+12e.

Sur un long ballon, les Bleues se retrouvent à défendre à trois contre quatre, et confirment leur suprématie tactique. Huitema arme une frappe à l’extérieur de la surface, et Constance Picaud, doublure des Bleues dans les cages, délivre une nouvelle passe décisive dans les pieds de Vanessa Gilles qui la trompe au premier poteau. 2-1 Canada à la 102e minute, mais sans être pour autant aux prolongations.

Le coup de froid est sensationnel.

“C’est le plus mauvais scénario qui pouvait arriver. C’est une très mauvaise soirée” Hervé Renard

On veut bien te croire Hervé.

 

Tom