Formule 1 | L’irréel premier Grand Prix de la saison en Australie


Nous n’aurions pas pu rêver de meilleur premier Grand Prix de la saison en Formule 1. Des abandons par ci, des abandons par là et des erreurs de stratégie. Bref, bienvenue dans le monde impitoyable de la F1.

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Isack Hadjar impressionne dès son premier Grand Prix

Si Isack Hadjar a brillé de mille feux lors du tour de formation, il s’est rapidement fait voler la vedette par Jack Doohan dans le premier tour. Le pilote australien d’Alpine perd sa voiture tout seul comme un grand en pleine ligne droite. Flavio Briatore se frotte déjà les mains. Mais les deux rookies sont en réalité les élèves de leur maître : Carlos Sainz. Pour son premier Grand Prix avec Williams, le pilote espagnol a marqué les esprits, et de quelle manière s’il vous plaît ; un aller sans retour dans le mur du dernier virage. Smooth operator.

La suite est une routine désormais prévisible cette année ; les McLaren en tête de la course, qui unlapent Ocon et des Haas en perdition. Mais la course est bien trop calme pour Fernando Alonso, qui décide de pulvériser sa monoplace contre le mur. Voiture de sécurité. Une nouvelle course commence, et elle est d’ores et déjà inoubliable.

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La Formule 1 débute en boulet de canon

Alors que la voiture de sécurité vient tout juste de rentrer aux stands, les deux McLaren se font surprendre par l’arrivée soudaine de la pluie. Les deux voitures oranges se retrouvent dans l’herbe, et si Lando Norris parvient à en sortir, ce n’est pas le cas du local, Oscar Piastri. L’Australien reste longtemps, très longtemps dans l’herbe, avant d’envoyer une marche arrière de 30 mètres pour revenir sur la piste. Le coéquipier de Norris passe de la 2e à la 15e place, solide opération.

Mais voyant que Piastri est en train de remporter le premier trophée de la pire opération, les Ferrari se craquent les doigts et entrent dans le game. Alors que la pluie redouble d’intensité, le leader Verstappen plonge dans les stands, quand Hamilton décide lui de rester sur la piste. L’Anglais mène alors son premier Grand Prix avec Ferrari, avant de se retrouver 9e, juste devant son coéquipier. Forza Ferrari.

Mais le calice n’est pas terminé pour Sir Lewis. À la relance, il se fait non seulement déposer par Charles Leclerc, et Piastri en profite pour lui faire l’extérieur, et le condamner à une bien belle dixième place. Mais que le septuple champion du monde se rassure, il n’est pas le seul à avoir connu une fin de course chaotique. Pierre Gasly passe lui de la 8e à la 11e place à cause d’une petite erreur dans un virage, la faute à des freins impatients que la course se termine. Lando Norris remporte le Grand Prix devant Max Verstappen, George Russell, Kimi Antonelli, Alex Albon, le surprenant Lance Stroll et l’encore plus surprenant Nico Hulkenberg au volant de sa Sauber.

Ce n’est que la première course de la saison, et on sait déjà qu’on va se ré-ga-ler.

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