Formule 1 | Isack Hadjar : « Toujours se plaindre de la voiture, c’est la règle n°1 »


Isack Hadjar

Cela aurait dû être un moment plaisant que nous voulions partager avec vous. Mais après un événement survenu ce week-end avec Isack Hadjar, on vous avoue que nous n’avons plus vraiment l’esprit à rire.

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« Si j’ai déjà pensé à tout arrêter ? Plein de fois » Isack Hadjar

Au moment d’interviewer Isack Hadjar, il nous était purement impossible de ne pas repenser à ses débuts en Formule 1. Un certain Grand Prix d’Australie pluvieux, où le Français n’a pas vu la grille de départ, la faute à une sortie de route dès le tour de chauffe. Peut-on faire plus cocorico à l’autre bout du monde ? Absolument pas.

« Je me suis crashé, la course n’avait même pas commencé. Je me suis dit ‘ça y est c’est fini, c’est la fin de ma carrière’ » Isack Hadjar

Mais le Français n’est pas du genre à tout mettre sur le compte de son talent de pilotage. Non, comme tout pilote de Formule 1, il connaît toutes les parades nécessaires pour dévier ses mauvais résultats sur autre chose ; le trafic, des dégâts sur sa monoplace, ou mieux encore, le niveau de sa voiture. Simple, efficace.

« Toujours se plaindre de la voiture, c’est la règle n°1 » Isack Hadjar

Et en bon Français qui se respecte, Isack n’hésite pas à faire preuve de non-modestie. Baignée dans une pointe d’humour, bien évidemment. Quoique.

« Je suis super gentil, drôle et je suis plus rapide que les autres » Isack Hadjar

Qui aurait cru que le karma nous rattrape aussi vite ? Vendredi à 16h15, nous décidons de publier l’interview réalisée avec Isack Hadjar. Et dix minutes après seulement, le pilote français s’immobilise en pleine séance d’essais, la faute à un moteur récalcitrant. Un timing de roi diront certains, une chance divine pour d’autres. Mais dès le lendemain, c’est la soupe à la grimace. Une quatrième place en qualifications, et un premier podium en course. On aurait clairement mieux fait de conserver cette interview sur notre ordinateur. On espère au moins qu’elle vous fera sourire, et pas jaune comme nous.

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