Endurance | La trahison incompréhensible d’Alpine aux 6h de Fuji


Jusqu’à présent, les courses en Endurance nous offraient à chaque fois un divertissement des plus alléchants. Mais celui de sa centième course reste, et restera en travers de notre gorge avec Alpine.

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La 100e course d’Endurance gâchée par les Français

Parti en neuvième position, l’Alpine n°35 ne devait jamais jouer la victoire lors des 6 heures de Fuji. Et pourtant. À l’occasion de la 100e course de l’histoire du Championnat du Monde d’Endurance, tout s’est emballé au bout de quinze minutes seulement. En effet, une Aston Martin, une Ferrari et une BMW sont pris dans un accrochage qu’elles provoquent toutes seules, comme des grandes.

Puis deux minutes plus tard montre en main, c’est l’Alpine n°35 en personne qui vient tamponner l’arrière de la Toyota n°8, et lui causer une crevaison. Comme l’impression de regarder une course de Mario Kart.

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Alpine commet l’irréparable aux 6 heures de Fuji

Mais alors que l’Alpine n°35 continue de fuir les premières places à plus de deux heures de l’arrivée, cette dernière remonte au classement au jeu des arrêts aux stands. Oui, vous avez bien lu. L’Alpine n°35 de Charles Milesi reprend les commandes au nez et à la barbe… de la Peugeot n°93 pour aller s’imposer. Il s’agit ni plus ni moins de la première victoire d’Alpine en catégorie reine en Endurance depuis, tenez-vous bien, 13 ans, 10 mois et 15 jours. Le réveil est brutal.

Alors que nous venons de nous réveiller tranquillement en ce dimanche matin, avec notamment la jolie performance de Fabio Quartararo en Moto GP, notre bonne humeur vole en éclat. On a malheureusement conscience d’assister à un moment historique en sports mécaniques.

En plus du doublé tricolore, avec la Peugeot n°93 sur la deuxième marche du podium, devinez qui pilote la Porsche n°6 qui termine troisième ? Kevin Estre. Sans parler de la cinquième place de la Peugeot n°94. Cette histoire est un véritable cauchemar. Quand on y pense, qui aurait cru que la firme au A fléché puisse remporter une course grâce à sa stratégie ? Les stratèges Alpine eux-mêmes n’y auraient pas cru. On ne dira rien de plus sur le trio de pilotes Charles Milesi, Ferdinand Habsburg et Paul-Loup Chatin. Le mal est déjà fait.

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