Quand on aligne les lettres B, M et X à un aficionado de la lose tricolore, il se peut que celui-ci soit pris de tremblements. Et pour cause. Mais en finale des Championnats du monde, on espérait que ce traumatisme soit chassé définitivement. Bien tenté.
Suite à cette nouvelle trahison d’Arthur Pilard qui survient 1 an après le triplé olympique, nous n’avons plus le choix :
Réformons l’alphabet. pic.twitter.com/04mNzPjr4K
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) August 3, 2025
Le BMX français toujours aussi antipathique
Après un triplé français aux Championnats d’Europe il y a moins d’un mois, les Mondiaux de Copenhague intervenaient comme une thérapie. Mais visiblement, nous n’avons pas la même définition de ce terme. En effet, pas moins de cinq Français sur huit prétendants sont qualifiés en finale. Cela ne vous rappelle rien ? Si l’espoir de faire à nouveau 4-5-6-7-8 nous a traversé l’esprit quelques secondes, c’est malheureusement le triplé olympique des JO de Paris qui a rapidement refait surface. Explications.
Après une course contrôlée, Arthur Pilard devient champion du monde pour la première fois de sa carrière. Mais l’affront ne s’arrête pas là. En effet, Eddy Clerté termine lui en bronze, ce qui nous donne deux Français sur le podium. Soit exactement deux de trop. La seule bonne nouvelle nous vient de Joris Daudet, champion du monde en titre, qui termine lui avec la médaille en chocolat autour du cou. Cela fait plaisir de voir les valeurs respectées par les anciens. Ajouter la cinquième position de Mathis Ragot Richard, et la dernière de Sylvain André, et vous obtenez une mini consolation pour la FFL. Mais alors vraiment mini.
Arthur Pilard est sacré champion du monde de BMX pour la première fois ! Eddy Clerté complète le podium avec le bronze 😍 pic.twitter.com/rvKVesbJ8F
— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) August 3, 2025
Nous ne pouvions pas se laisser sans attribuer une mention spéciale à Izaac Kennedy, qui, avec sa deuxième place sur cette course, a évité un nouveau triplé tricolore en BMX. MERCI IZAAC.
« Je pense qu’avant, j’avais peur de gagner. J’ai travaillé là-dessus et maintenant, je n’ai plus peur de ça » Arthur Pilard
Autant vous dire que nos oreilles saignent en entendant ces mots.