Entendez-le bien, ce que nous venons de vivre à Oslo dépasse l’entendement. Le biathlon français vient de nous offrir une presqu’victoire de toute beauté, pour deux dixièmes de seconde exactement. Oui, vous avez bien lu.
NOOOOOON
— Biathlon_FRA🎿 (@Biathlon_FRA) March 21, 2025
Lou Jeanmonnot peut se mordre les doigts en biathlon
Le sprint d’Oslo est l’une des dernières courses individuelles de la saison en Coupe du monde de biathlon. Au classement général, Franziska Preuss possède 20 points d’avance sur la redoutable Lou Jeanmonnot. Autant vous dire que nous ne sommes absolument pas sereins pour ce dernier week-end de course, et encore moins quand les deux biathlètes signent un 10/10 et se tiennent en quelques secondes avant le dernier tour.
LE 🔟 SUR 🔟 POUR LOU JEANMONNOT !
La Française peut aller chercher Franziska Preuss pour jouer la victoire sur le sprint #lequipeBIATHLON pic.twitter.com/tus3VKmtJU
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C’est simple, Lou compte 5 secondes de retard sur l’Allemande à la sortie du dernier pas de tir, puis 6 au premier intermédiaire du dernier tour, et plus que 2 au second. Nous n’allons jamais tenir jusqu’à la ligne d’arrivée. Preuss est la première à en terminer, et elle récupère le meilleur temps provisoire. Derrière, Lou Jeanmonnot arrive comme une fusée, et jette ses dernières forces dans l’ultime ligne droite. L’avance de l’Allemande fond comme neige au soleil, quand la Française se rapproche toujours plus de la ligne d’arrivée. Puis le couperet tombe ; Lou Jeanmonnot échoue pour 2 DIXIÈMES DE SECONDE derrière Preuss à l’arrivée. Que la vie est cruelle.
QUE C’EST CRUEL 😫
Lou Jeanmonnot passe derrière Franziska Preuss pour seulement 0,2 secondes, au sprint d’Oslo !#lequipeBIATHLON pic.twitter.com/GpM2hqKaHl
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Alors que Jeanmonnot pouvait réaliser un dangereux rapproché au classement en revenant à 5 points de l’Allemande, c’est cette dernière qui glane 15 unités de plus, et étend son avance à 35 points à deux courses de la fin. Bon ok, c’est nous qui sommes dans l’espoir désormais. On n’imagine même ce que va donner la poursuite entre les deux biathlètes, qui vont partir à deux dixièmes de seconde d’intervalle. Nous nous quittons avec l’analyse presque philosophique de la Française, nous n’aurions pas dit mieux.
“C’est horrible, ces deux dixièmes sont partout et à la fois nulle part” Lou Jeanmonnot