Biathlon | La course inespérée du relais français


Quentin Fillon-Maillet - Julia Simon

Le biathlon français faisait sa rentrée lors du relais mixte simple à Kontiolahti, en Finlande. Autant vous dire que nous avions coché cette date en noir dans notre calendrier. Le come-back du biathlon coïncide avec le retour des week-ends ruinés dès le samedi midi, à la morosité du dimanche et même au fait de se languir le lundi et la reprise du boulot. C’est dire. Mais en Finlande, le duo Julia Simon – Quentin Fillon-Maillet a tenu à nous rassurer ; cette saison ne sera peut-être pas aussi pire que prévu. Vous le sentez vous aussi l’espoir se jouer de nous ?

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Le biathlon français entame son processus de rachat

Pourtant, tout avait si mal commencé. Dès le premier relais de Julia Simon, on comprend que ce samedi après-midi sera long et douloureux. La Française martyrise ses concurrentes, avant que Quentin Fillon-Maillet ne fasse de même avec les homologues masculins. L’IBU a beau inventer de nouveaux formats de course, le résultat semble être toujours le même. Alors que nous commençons à nous apitoyer sur notre sort (le classique), les Français finissent enfin par embrasser nos valeurs sans réserve.

Tout commence avec Julia Simon, qui réalise l’exploit d’oublier son bâton sur le pas de tir. Malheureusement, la Française s’en aperçoit dans la foulée. Les rêves n’existent pas pour les gens comme nous. Puis dans l’ultime relais, Quentin Fillon-Maillet prouve qu’il est de retour à son prime. Engagé dans une lutte sans merci avec Sebastian Samuelsson pour la victoire, QFM prend soin de s’écrouler au meilleur des moments ; sur son dernier tir debout. Deux fautes pour Quentin contre zéro pour Samuelsson, qui ne lui laissent aucune chance de pouvoir revenir sur le Suédois. Le timing est chirurgical.

Dès lors, ce contretemps permet à Justus Strelow de revenir dans les skis du Français. Mais au sprint, l’Allemand est trop court pour quelques centimètres seulement. Bon on ne va pas faire la fine bouche, on la prend volontiers cette seconde place. Passer toute la course en tête pour finalement terminer deuxième, c’est le biathlon qu’on aime.

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