Les Françaises sombrent définitivement dans ce sport historique


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Dans le cadre des Championnats du monde féminin et mixte de sport-boules, la France a démontré qu’elle restait intraitable avec toutes les formes de pétanque qui existent.

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Le sport-boules, kezako ?

Provenant de la région lyonnaise, le sport-boules, ou plus communément appelé le « jeu de grosses boules », est un dérivé de la pétanque mondialement connue. En effet, dès les premiers visionnages, on comprend tout de suite la nuance avec la boule lyonnaise ; si le principe reste le même que la pétanque, à savoir placer le plus de boules autour du cochonnet et être la première équipe à marquer 13 points (ou faire Fanny, selon les goûts), la singularité se trouve dans la course précédant le lancer. En effet, cette discipline allie à la fois la précision du lancer et l’endurance de la course. Si tu es fan de pétanque et de Strava, alors tu as trouvé ton sport fétiche.

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Les Françaises injouables aux Mondiaux

Pour tous les amoureux du sport-boules, la ville de Mâcon leur a réservé un sacré cadeau. En effet, les Championnats du monde féminin et mixte de sport-boules sont organisés au boulodrome Jean-Ducloux. Mais très vite, l’ambiance est plombée par Floriane Amar et Annaëlle Barazzutti. Les deux Françaises, qualifiées en finale du tir en relais féminin, sont opposées à la paire slovène composée, de Strnad et Ozbic Primc. Et les Bleues décrochent la médaille d’or dans une ambiance survoltée. La boule lyonnaise elle a changé.

Mais ce n’est pas tout. Après ce titre collectif, la délégation tricolore se distingue également en individuel, avec le sacre mondial de Marie Groleaz dans la catégorie « tir progressif féminin ». Face à l’Italienne Nathalie Gamba, la Française ne laisse aucune chance à la concurrence, et s’impose 39/43 à 31/43. Avec ces deux médailles d’or ainsi que deux autres breloques d’argent, la France termine à la troisième place des Mondiaux. Autant vous dire que cet événement est une totale réussite pour le sport-boules français. Et ce n’est pas Philippe Troncy, responsable de la présidence très convoitée du Comité sportif bouliste de Saône et Loire, qui va nous dire le contraire.

« C’est non seulement une réussite sportive, c’est aussi et surtout l’aboutissement d’un travail collectif où plus de 100 bénévoles ont œuvré dans l’ombre, mais sans lesquels rien n’aurait été possible. Nous avons constaté avec plaisir que le Sport Boule se développe avec succès dans le Monde et que des pays comme la Turquie ou le Chili ont eu des résultats plus qu’honorables » Philippe Troncy, Président du Comité sportif bouliste de Saône et Loire

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Tom