Tennis de table | Alexis Lebrun plonge la France dans le noir total


Alexis Lebrun

En quarts de finale du WTT Champions de Montpellier, Alexis Lebrun était opposé à Tomokazu Harimoto, numéro 4 mondial. Et les deux hommes ont livré un spectacle ahurissant.

À lire aussi :  Tennis de table | Le scénario surréaliste entre Félix Lebrun et Simon Gauzy à Montpellier !

Alexis Lebrun commet l’irréparable à Montpellier

Au lendemain de l’élimination de Félix Lebrun face à Simon Gauzy au terme d’une partie endiablée au WTT Champions de Montpellier, son grand frère Alexis disputait à son tour son huitième de finale. Et ce dernier espérait certainement venger le premier en honorant la famille Lebrun. Face à lui se dressait Tomokazu Harimoto, finaliste l’an dernier et numéro 4 mondial. Et contre le Japonais, Alexis a très vite compris qu’il serait très difficile de voir le jour des quarts de finale. Dès le troisième point de la partie pour être exact.

Le Français perd les deux premières manches (11-9, 12-10), et se retrouve déjà sous pression après seulement deux sets. Mais comme on pouvait le craindre, devant son public, Alexis Lebrun a réagi de la pire des manières. Et à son tour, le Montpelliérain a remporté les deux manches suivantes (11-4, 11-9). Les voici désormais embarqués dans un cinquième et dernier set. La tension est palpable, les mains sont moites, et l’espoir est immense dans le clan tricolore.

La manche décisive débute, et le Japonais prend rapidement les devants. Puis à 8-5, le joueur nippon voit sa balle ricocher sur le bord de table. Les dieux du ping sont clairement avec nous. Alexis Lebrun est mené 10-6, et on commence déjà à se frotter les mains. Mais le pire se produit juste sous nos yeux ; le Français sauve quatre balles de match, et inflige un 6-0 au Japonais pour finalement s’imposer 12-10. On est dans un mauvais rêve, ce n’est pas possible autrement.

Alexis Lebrun s’est qualifié pour les quarts de finale du WTT Champions de Montpellier en sauvant non pas une, ni deux, ni même trois mais quatre balles de match. C’est tout simplement insensé, que voulez-vous.

À lire aussi :  Tennis de table | Le point inhumain entre Félix Lebrun et Simon Gauzy
Tom