Hockey sur glace | Grenoble, la fin d’une si belle histoire en Ligue des Champions


S’il y avait bien une certitude sur laquelle nous reposer en hockey sur glace, c’était sur l’allergie de victoire des Brûleurs de loups de Grenoble en Ligue des Champions. Mais cela ne vous a pas échappé, nous en parlons au passé.

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Grenoble gâche tout en hockey sur glace

Vous l’ignorez peut-être, mais les Brûleurs de loups de Grenoble surfaient sur une douce série en Ligue des Champions ; aucune victoire sur les six dernières années. Une disette que nous pensions poursuivre encore longtemps à leurs côtés, et le début de saison nous donnait entièrement raison. Après les défaites contre Berne (2-0) et Zoug (5-1), les Grenoblois ont parfaitement lancé leur campagne de Ligue des Champions. Mais si nous vous parlons d’eux subitement, vous vous doutez bien qu’il y a un brûleur de loup dans la bergerie.

Champions de France en titre, Grenoble se déplaçait à l’Eisarena de Bremerhaven, en Allemagne. Et au bout de 19 secondes seulement, Alexandre Mallet fait absolument n’importe quoi sur la glace en ouvrant le score. Puis 3-0 dès la première période, et même 7-2 avec un triplé coupable d’Alexandre Mallet, l’un des grands responsables de cette déconvenue. Les BDL jouent à un jeu qui nous plaît guère.

Mais en l’espace de quatre minutes seulement, Grenoble encaisse pas moins de trois buts, et voit son avance fondre comme neige au soleil (7-5). ALORS PEUT-ÊTRE ? Mais alors que nous commençons à croire à un éventuel retour des Allemands, Valentin Grossetete nous fout une migraine du tonnerre en marquant le dernier but de la partie. Victoire 8-5, synonyme de premier succès en Ligue des champions depuis six ans. Nous sommes totalement anéantis.

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Non pas une, mais deux trahisons en 48 heures

Seulement 48 heures après, et alors même que nous n’avons toujours pas digéré cet affront de taille, Grenoble continue sa tournée en Allemagne pour défier l’Eisbären Berlin dans un Wellblechpalast chauffé à blanc. Et face aux champions d’Allemagne en titre, les Isérois entrent magnifiquement dans la partie, en encaissant un 3-0 d’emblée. Mais en l’espace de trois minutes seulement, et sans aucune explication rationnelle, les BDL inscrivent trois buts et reviennent au score. En l’espace de quelques jours, nous venons tout simplement de découvrir notre principal ennemi en hockey sur glace.

Menés 4-3, les Français ont la tête dure, et arrachent des prolongations inespérées par le biais de Valentin Grossetete, encore lui (4-4). Et pire encore, Grenoble ose même s’imposer aux tirs au but, validant une deuxième victoire consécutive en Ligue des Champions, alors que le club attendait cela depuis six ans. Il n’y avait que la loterie pour nous infliger pareille désillusion.

Il n’y a plus qu’à espérer que pour leur prochain match, qui sera la première journée de la Ligue Magnus, les Grenoblois nous prouvent qu’il s’agissait d’un double accident involontaire. Face à eux ? Les Boxers de Bordeaux, cela ne s’invente pas.

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