Après des Jeux olympiques mirobolants, entachés toutefois par la trahison de Benjamin Thomas, le cyclisme sur piste français avait de grandes chances de poursuivre sur sa dynamique dans ces Championnats du monde. Mission accomplie dès le premier tour du premier jour de compétition.
Le cyclisme sur piste français sur le toit de la lose
Les Championnats du monde de cyclisme sur piste débutaient hier dans le vélodrome de Ballerup, au Danemark. Et pour l’occasion, le sprint français était en action dans l’épreuve de la vitesse par équipes chez les hommes. Après avoir ramené exactement zéro médaille des derniers Jeux olympiques, une première sur les sept éditions aux JO, les Bleus ont signé un retentissant doublé avec les Mondiaux, et ce en l’espace de deux mois seulement.
En effet, l’équipe de France, composée de Rayan Helal, Melvin Landerneau et Sébastien Vigier avait déjà donné le ton le matin lors des séries, en signant le cinquième temps. Opposés à une équipe de Grande-Bretagne bis, les Bleus sont pourtant en tête avant le dernier tour, avec 142 millièmes d’avance. Mais ces derniers bouclent finalement la course en 43”026, contre 42”888 pour les ennemis historiques. Une splendide élimination au premier tour, qui contraste avec le passé peu glorieux de cette équipe. Eux qui étaient abonnés aux médailles mondiales il y a peu de temps encore, passent désormais à la trappe dès leur entrée en lice. On s’en délecte.
Et le mieux placé pour en parler est Sébastien Vigier, pilier de cette équipe.
“On a énormément régressé. On est passés d’une médaille olympique et d’un titre de vice-champion du monde en 2021 à galérer à avoir des médailles et, cette année, à ne pas avoir de médaille du tout. Aujourd’hui, on est dépassés” Sébastien Vigier
Cerise sur le gâteau, Marion Borras reste également loin du podium en scratch, avec une 13e place finale. Ces Mondiaux ne font que commencer, et ils nous plaisent déjà beaucoup.
