Cecifoot | Frédéric Villeroux, le nouveau traitre du football français


TEAM of France celebrates during the Paris 2024 Paralympic Games Blind Football Final match between France and Argentina at Eiffel Tower Stadium on September 7, 2024 in Paris, France. (Photo by Sandra Ruhaut/Icon Sport) - Photo by Icon Sport

Qui aurait pu prédire ? Auréolée d’un superbe Euro que tout le monde a oublié, la FFL a mis le football de côté. De toute façon, plus personne ne peut regarder la Ligue 1. Ni nous ni les joueurs de cecifoot d’ailleurs. Mais ce sont ces derniers qui nous ont fait faux bond hier. Et d’une manière tragique et dramatique. Champion paralympique, déjà. Mais en battant l’Argentine en plus. Et tout ça aux tirs au but. Une triple couronne de la trahison nationale. Et en tête d’affiche, l’innommable Frédéric Villeroux.

Frédéric Villeroux, il avait pourtant tout pour échouer

Une finale France Argentine au football, ça ne se joue pas. Ça se perd. Cet adage français, nous le pensions respecté par l’ensemble de la population. Un lien éternel qui nous unit. Et pourtant, ce samedi 7 septembre au soir, l’union nationale a été brisée.

En battant le Brésil en demi-finale, l’Argentine avait déjà créé un exploit. En effet, le Brésil avait remporté les 5 médailles d’or du Cecifoot depuis qu’il fait partie des Jeux Paralympiques. Mieux, ils n’avaient tous simplement jamais goûté le doux sucré de la défaite. Alors cette finale face à l’Argentine, c’était le moment pour rentrer dans l’histoire. Devenir la première équipe de Cecifoot à perdre en finale olympique contre une autre équipe que le Brésil.

Mais un homme ne voulait pas de ce destin. Avec la coupe de Steve Savidan et le style hargneux d’un Ngolo Kanté des grands jours, Frédéric Villeroux ne se voyait pas perdre cette finale. Lui qui vient pourtant de Bordeaux ne respecte pas la tradition locale. Il récupère le ballon dans son camp, et se lance dans une chevauchée digne des plus grands exploits. Face à deux Argentins revenus en défense, il envoie un crochet et frappe ras de terre dont bon nombre d’entre nous seraient incapables.

Mais la ferveur sera de courte durée. Sur l’engagement, la louche finit dans la course d’Espinillo. Avec sa coupe digne de Loulou Nicollin après son titre, l’Argentin profite d’une incompréhension pour envoyer l’égalisation sur un suave petit pont. Tout est à refaire.

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On a perdu la loterie

Les minutes défilent, la France souffre, mais le score n’évolue pas. Les mauvais gestes argentins nous rappellent au bon souvenir. Le score aussi. Le match nul envoie directement les joueurs aux tirs au but. Un souvenir directement venu du Qatar. Mais cette fois, le gardien adverse ne pourra pas déranger nos joueurs avec son regard de fouine. Et c’est peut-être là que se fait la différence.

Dans un silence de plomb, les quatre premiers tirs font mouche. Des pointards de l’espace qui font plaisir à tous les footballeurs du dimanche et réhabilite ce geste technique laissant place à l’aléatoire. Nahuel Heredia est le 3e tireur argentin. Lui qui n’est jamais rentré du match va toucher son premier ballon. Et bien évidemment, pour l’histoire, échouer. Un ratio exceptionnel. Derrière lui, c’est évidemment l’inénarrable Frédéric Villeroux qui va s’y coller.

Et avec la manière en plus. Il se permet une prise d’élan pour envoyer un penalty bien plus précis que celui de Tchouaméni. 3-2, la France est championne paralympique. Trahison éternelle.