JO – Natation | L’humiliation inoubliable de Léon Marchand


Léon Marchand

Pour ces Jeux olympiques, si nous devons identifier UNE menace, c’est sans hésiter Léon Marchand. Et sans aucune surprise, le Toulousain ne nous a pas fait mentir sur 400m 4 nages. Pour une fois que nous aurions aimé avoir tort.

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Léon Marchand est bien l’infréquentable qu’il pense être

Devant 17 000 spectateurs, Léon Marchand est en mission sur 400m 4 nages ; ramener la médaille d’or à la patrie. Et dès le papillon, on comprend très vite que cette course va être une looongue purge pour nous. C’est simple, dès la première longueur, Léon possède 6 dixièmes d’avance sur le record olympique de Michael Phelps. Oui, six énormes dixièmes dans la figure du plus grand nageur de tous les temps. Peut-être plus pour très longtemps. Jamais nous n’aurions pensé écrire une telle phrase.

Puis après la torture du papillon vient celle du dos. Et là encore, Marchand nous marche dessus. Le Français compte 3 secondes d’avance (!!) sur le deuxième. Il serait temps qu’il intègre le mot concurrence dans son vocabulaire, sinon la natation risque d’être notre ennemi public n°1 sur la prochaine décennie. Après ces deux nages des plus humiliantes, on se dit que cela ne peut pas être pire par la suite. Et bien si.

Sur la brasse, c’est simple, on ne voit plus ses concurrents à la télévision. Léon possède 15 bons mètres d’avance sur ses “adversaires”. Mais ce soir, il y avait en réalité 17 007 spectateurs dans la salle. Il y a Léon et les autres. Le Français fuse à une telle vitesse qu’on est à la limite de l’unlap. Blue flag, blue flag. Marchand termine le crawl et s’offre le nouveau record olympique en 4’02”95. Le deuxième arrive 6 secondes plus tard. La langue française ne permet pas de décrire la boucherie qui vient de se produire sous nos yeux.

On se quitte avec une petite note bien plus agréable. Pour la troisième fois de sa carrière, Max Litchfield termine 4e aux Jeux olympiques. Et devinez quoi ? Il est Anglais. Oui, on se remonte le moral comme on peut.

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