Tennis | Le naufrage monumental des Français à Cincinnati


Adrian Mannarino

Avec les absences de Gaël Monfils et Arthur Fils au Masters 1000 de Cincinnati, nous pensions que nous étions à l’abri. Mais le tennis français a malheureusement des ressources que nous ne soupçonnions pas.

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Benjamin Bonzi et Terence Atmane se jouent de la FFL

Cette nuit, les seizièmes de finale du Masters 1000 de Cincinnati se déroulaient. Et comme depuis le début du tournoi, les Français n’ont pas manqué l’occasion de nous faire honte une fois de plus. Tout commence avec Benjamin Bonzi, tombeur de Lorenzo Musetti au tour précédent, et accessoirement numéro 10 mondial. Cette fois, le Français était opposé à Stefanos Tsitsipas. Et bien croyez-nous ou non, mais on avait du mal à savoir lequel des deux joueurs avait été numéro 3 mondial et avait remporté à trois reprises le Masters 1000 de Monte-Carlo.

Si le Grec remporte le premier set (7-6), c’est bien le Français qui renverse la vapeur, chose qu’aucun joueur de tennis tricolore n’avait l’habitude de faire par le passé. Bonzi glane les deux manches suivantes (6-3, 6-4) et se qualifie pour la première fois de sa carrière en huitièmes de finale d’un Masters 1000.

Tout juste remis de ce violent affront, Terence Atmane défiait la star montante, Joao Fonseca. Après avoir écarté Flavio Cobolli, n°22 mondial, Atmane avait fort affaire avec le jeune prodige brésilien. Mais c’est finalement le Français qui a enfilé ce costume du haut de ses 23 ans. Un succès en deux petits sets (6-3, 6-4) et en seulement 1h19. C’est trop pour nous.

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Adrian Mannarino a (encore) frappé au tennis

Vient alors le tour d’un moins jeune, en la personne d’Adrian Mannarino. Comme ses compatriotes, il a lui aussi cru bon d’éliminer une tête de série au tour précédent, à savoir Tomas Machac (n°24 mondial). Mais le vétéran tricolore de 37 ans avait une belle occasion de se faire pardonner en affrontant Tommy Paul, 16e joueur mondial. Enfin, c’était sans imaginer qu’il évoluerait à un niveau d’extra-terrestre aussi.

Après 2h40 d’effort, et ce, face à un joueur plus jeune que lui de dix ans, c’est quand même le Divin Chauve qui a eu le dernier mot. Il devient ainsi le sixième joueur le plus âgé de l’histoire du tournoi de Cincinnati à rallier les huitièmes de finale. Insensé.

En espérant que Jannik Sinner mette fin à cette histoire dès le prochain tour.

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