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Tennis | La déroute totale des Français à l’US Open

Benjamin Bonzi

Dernier Grand Chelem de la saison, le tournoi de l’US Open se veut clément avec nous en temps normal. Mais cette édition 2025 semble être une anomalie temporelle.

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Les Bleus nous font vivre une nuit d’enfer à l’US Open

Alors que Loïs Boisson et Gaël Monfils avaient magnifiquement montré la voie à leurs compatriotes, il a fallu que nous subissions la révolte des Français dans la nuit de mercredi à jeudi. Et tout a commencé avec Benjamin Bonzi, victorieux de Daniil Medvedev en cinq sets au premier tour. Au terme d’un combat long de 3h46 face au Russe, on se disait que le Français avait jeté toute son énergie dans la première bataille. Que nenni. Pourtant, l’entame de match était parfaite face à Marcos Giron, 55e joueur mondial. En effet, Bonzi est mené deux manches à rien (6-2, 6-4) en moins d’1h30 et nous laisse entrevoir une merveilleuse élimination express. Mais le Français trouve un regain de forme totalement inattendu, et recolle à deux sets partout. L’angoisse est totale. Pire encore, c’est Bonzi qui a le dernier mot dans la cinquième et dernière manche, pour s’imposer en cinq sets pour la deuxième fois en deux matchs (2-6, 4-6, 7-5, 6-3, 6-4). Une remontada cnclue en 3h43. Benjamin Bonzi a donc passé 7h29 sur les courts au bout de deux rencontres. Hâte de découvrir son prochain match en cinq sets au tour suivant.

Dans la foulée, et alors que nous n’avons pas encore eu le temps de sécher nos larmes de tristesse, Arthur Rinderknech mène un duel irrespirable face à Alejandro Davidovich Fokina, 18e joueur mondial, mais surtout connu pour son appétence des finales perdues. Comme avec Benjamin Bonzi, le match bascule dans un cinquième set des plus stressants. Et comme avec ce dernier, c’est un Français qui sort victorieux de cette fichue cinquième manche. Le mental de nos Bleus n’est plus ce qu’il était au tennis. Quelle indignité.

Et cerise sur le gâteau empoisonné, les deux se retrouvent au tour suivant, ce qui assure la présence d’un Français en huitièmes de finale de l’US Open. Tout bonnement terrible.

“On va jouer le Clasico avec l’ami Arthur Rinderknech” Benjamin Bonzi

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Ugo Blanchet se joint à la fête gâchée

Après Benjamin Bonzi et Arthur Rinderknech, c’est Ugo Blanchet (184e joueur mondial) qui poursuit la manie des matchs en cinq sets pour les Bleus. Opposé à Jakub Mensik, 16e joueur à l’ATP, le Français ne partait ni favori dans cette rencontre, ni même challenger. Mais contre toute attente, Blanchet recolle à deux sets partout, en embrase les spectateurs tous acquis à sa cause. Et ce qui devait arriver arriva ; pourtant mené deux sets à un dans le match, Ugo Blanchet retourne la situation et s’impose au tie-break de la dernière manche, en 4h28 (!). Une première qualification au troisième tour d’un Grand Chelem dans sa carrière, alors qu’il a 26 ans. C’est pour nous achever.

Et comme si cela ne suffisait pas à notre malheur déjà bien prononcé, Adrian Mannarino poursuit la disette de défaite tricolore. Face à Jordan Thompson, le Divin Chauve sort vainqueur du duel en quatre sets, et atteint la barre symbolique des 50 victoires en carrière en Grand Chelem. Il va nous falloir beaucoup de temps pour digérer toute cette désillusion.

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Tom
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