Triathlon de Sagunto | Célébrer n’est sûrement pas gagner


Ça ne vaudra jamais autant que Julian Alaphilippe qui avait superbement étrenné son maillot arc-en-ciel sur Liège Bastogne Liège en 2020, mais le triathlète argentin, Mateo Bustos, a fait une entrée fracassante dans le hall of fame des célébrations précoces. Toujours plaisant de voir que la lose s’exporte  au triathlon et à l’international.

Dans cette histoire, le karma a un nom : il s’appelle Germán Cister. L’Espagnol a coiffé Mateo Bustos sur la ligne d’arrivée du triathlon de Sagunto (ville au nord de Valence, en Espagne) pour finalement remporter la course au profit de l’Argentin. La scène s’est déroulée dimanche dernier. Mateo Bustos s’apprêtait à remporter la course mais il a préféré commencer à célébrer plutôt que de passer la ligne d’arrivée. C’est parfois dans les moments où l’on s’y attend le moins que la grâce de la lose vous touche.

Pas de petite danse à la Nick Young en NBA ou de show à la Lindsey Jacobellis aux JO de Turin en 2006. Un simple poing rageur accompagné d’une volonté de profiter des derniers mètres ont suffi à Mateo Bustos pour rejoindre la famille de ceux qui se sont vus vainqueur un poil trop tôt. C’est toujours mieux quand la lose se réalise dans la grandiloquence mais on sait aussi l’apprécier avec simplicité.

Moment également magnifié par les commentaires du public, qui, d’un oeil expert, a su apprécier la performance du triathlète. MADRE MIAAAA

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