NBA | L’extraordinaire pas de danse de Taj Gibson.


Taj Gibson se fait Trayer.

L’avantage du décalage horaire avec les Etats-Unis, c’est que la NBA nous offre des moments d’anthologie dès le réveil. Et cette nuit, Trae Young a fait une nouvelle victime : Taj Gibson.

La saison des Knicks ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de Red Bull à Bahreïn : un départ en boulet de canon avant de sombrer dans les méandres du classement. 5 victoires sur les 6 premiers matchs de la saison régulière, pour terminer l’année civile avec 7 revers en 8 rencontres. La Grosse Pomme pourrie de l’intérieur.

Avant de recevoir Atlanta hier soir, les Knicks étaient 12e à la Conférence Est à 5 victoires de la 10e place qualificative pour les play-in, occupée par… les Hawks en personne. Le match de la dernière chance en quelque sorte, ou bien de la dernière danse.

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Taj Gibson, le rythme dans la peau

Chaloupé : Qui est balancé du fait que les épaules et les hanches remuent lentement d’un côté puis de l’autre.

Il reste à peine plus d’une minute à jouer dans le dernier quart temps, les Hawks mènent 111-105 au Madison Square Garden, possession Atlanta ou plutôt Trae Young. L’horloge défile, il ne reste plus que 10 secondes au meneur de jeu pour trouver une solution. A seulement 23 ans, le All-Star a déjà tous les codes du vieux roublard ; il mange le chrono et choisit lui-même sa prochaine victime : Taj Gibson. Du haut de ses 2,06m, l’intérieur des Knicks n’est pas hyper à l’aise sur les appuis bas, ses grandes cannes longilignes n’arrangeant en rien son sort.

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Young s’approche de lui, part vers la droite puis revient subitement sur sa gauche. Cette première feinte est déjà celle de trop ; Taj envoie un petit pas de danse tout en rythme sur le parquet pour se retrouver le cul par terre. L’humiliation est de taille, presque aussi grande que lui, mais l’acharnement n’est pas encore fini. Young se retrouve seul en milieu de raquette, et a tout le loisir pour envoyer un shoot mi-distance à la trajectoire parfaite. Encore assis, Taj espère une brique, ou même un air ball, mais c’est un swish assourdissant qui achève ses oreilles.

La mise à mort sous tous ses angles.

Se faire trailler était douloureux, mais se faire Trayer semble l’être d’autant plus.

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Tom