Ligue des Champions – PSG | Et Angel vola de ses propres ailes !


Après la performance XXL des parisiens en Saxe il y a trois semaines, les joueurs du PSG devaient rectifier le tir. Relégués à trois points de leurs adversaires du soir, la victoire était impérative. Privés de Kimpembe et Gueye, héros du match aller, la réception du RB Leipzig s’avérait des plus délicates. Retour sur cette rencontre décisive, qui a finalement fait concurrence aux meilleures siestes des Grands Prix de Monaco.

Mercredi 4 Novembre 2020. Après la débâcle face à Manchester United, et le sursaut d’orgueil en Turquie, les parisiens débarquent en Allemagne dans une relative confiance. Confiants car la dernière opposition face aux saxons s’est soldée par un anecdotique 3-0 en demi-finale de la Ligue des Champions. Certes. Et ce n’est pas Upamecano qui va leur donner tort. Auteur d’un combo relance ratée – main dans la surface, il est clairement l’homme de cette première mi-temps.

 


L’homme de la seconde période se nomme Kimpembe. Une manchette dans sa surface suivie d’un tacle par derrière dans le temps additionnel. Le taureau qui a vu rouge ce soir-là, c’est bien Presnel. Le PSG devait se racheter ce soir. Et pour cela, rien de mieux que de subir une énième remontada vendredi soir face à l’AS Monaco. Menant 2-0, les franciliens se sont logiquement effondrés en 30 minutes. Idéal pour préparer un match capital en Ligue des Champions.

Le résumé du match

Comme en août dernier, Leipzig bazarde totalement sa relance. Alors que cet été Gulasci avait fait une offrande directement dans les pieds de Paredes, qui avait amené le but de Di Maria, ce soir c’est Upamecano qui s’illustre dans la bourde. Comme la semaine dernière, le français foire sa relance et permet à Florenzi de lancer ce même Di Maria. Coupable d’avoir effleuré l’étiquette du short de l’argentin, Sabitzer voit son adversaire s’écrouler dans la surface. Bizarrement, ce n’est pas Di Maria qui se charge du pénalty. Mais Neymar. Manque de panache. 1-0 Paris.

 


La réaction allemande ne se fait pas attendre. Trente minutes plus tard, Mukiele trouve Poulsen dans la surface de réparation. Le danois se retourne en prenant à contre-pied Diallo (pléonasme) et tente une frappe. Il ouvre son pied gauche, pour enrouler le ballon dans la lunette opposée pense-t-on. Ni lucarne. Ni petit filet. Mais la tribune C du Parc des Princes. The Danish Boy.

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Ce soir, c’était le Raid Boule Leipziche face au PSG

Cette rencontre s’apparente à une longue purge. Tandis que le PSG ne voit plus le ballon (39% possession de balle !), les rares sorties de balle sont perdues dans le millième de seconde par un Neymar catastrophique. Bien parti pour obtenir sa licence FFL sous le sapin à Noël. Côté Leipzig, les quelques offensives sont tout bonnement comiques. Reprise de volée du mollet, amortis du tibia, passes en touche, centres en direction des ramasseurs de balle. Pas un pour aider l’autre.

 


À l’heure de jeu, Tuchel décide de sortir Di Maria. De quoi rendre furax l’argentin. Le coach parisien accompagne longuement Di Maria à sa sortie pour espérer une tape dans la main de sa part. Il peut attendre longtemps. On a presque de la peine pour l’allemand devant cette image. On est à la 70e minute. Et le PSG dégage déjà les ballons à tout-va. Sauve qui peut. Côté public, si on peut reprocher l’absence de supporters, heureusement qu’il y a Julian Nagelsmann pour mettre de l’ambiance. Le lyrisme allemand comme on l’aime.

Nous sommes dans le temps additionnel. Il ne reste qu’une petite minute à jouer. Angelino veut dégager de sa moitié de terrain pour trouver ses attaquants devant. Sur un tacle inespéré, Moise Kean parvient à contrer la transversale, qui finit en touche. Ce qui suffit au banc parisien pour se lever comme un seul homme. En dignes héritiers du duo Silva-Marquinhos contre Liverpool. Les gains des touches et des six mètres, tout un art au PSG.

Kylian Mbappé conclut avec brio un dixième match consécutif de Ligue des Champions sans marquer. Voudrait-il rivaliser avec les douze défaites d’affilée de l’OM ? Le coquin.

Tom