Ligue des Champions 2020 | Le rêve du PSG brisé par un Parisien


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Dans les années à venir, les manuels d’histoire rappelleront que l’été 2020 a été marqué par la crise du coronavirus. Mais nous serons toujours là pour rappeler que le PSG y a perdu sa première finale de Ligue des Champions. 

Lors de la phase de poules, le Paris Saint-Germain entreprend une promenade de santé. Les Parisiens enchaînent les victoires : 3-0 sur le Real Madrid, 5-0 sur Bruges et 5-0 sur Galatasaray. Suffisant pour que l’étiquette de favori vienne leur coller à la peau.

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Des phases finales honteusement réussies pour le PSG

Les huitièmes de finale placent le Borussia Dortmund sur le chemin du PSG. Et comme souvent avec le club de la capitale, c’est quand la confiance est au plus haut que la chute se fait plus belle. Lors du match aller en Allemagne, les Parisiens se font cueillir à froid et s’inclinent 2-1 sur un doublé de Haaland. Le cycle suit son cours.

Au retour, le covid commence déjà à troubler la compétition, et le monde entier par la même occasion. Le match se joue à huis clos, même si des milliers de supporters parisiens sont entassés aux abords du Parc des Princes. Le PSG remporte le retour 2-0, et file vers le Final 8. Oui, dorénavant, il n’y aura plus de match aller et retour. Les équipes se départagent sur une seule rencontre, one shot.

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Le PSG hérite de l’Atalanta en quarts de finale. Dès la 27e minute, les Parisiens se retrouvent menés au score, et malmenés sur le terrain. Mais les deux buts de Marquinhos (90e) et Choupo-Moting (93e) nous brisent en miettes. Alors qu’on avait pris soin de placer le champagne dans le frigo, c’est finalement un suppo qui nous attend.

La demi-finale face à Leipzig ne mérite même pas que nous en parlions. Une leçon de football 3-0 contre les Allemands, et une première finale de Ligue des Champions pour le PSG.

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Le résumé de la finale PSG – Bayern Munich

En finale, les Parisiens affrontent l’autre grand favori de cette compétition ; le Bayern Munich. Vainqueur 8-2 du Barça, et 3-0 de l’OL, autant vous dire que les Allemands ne sont pas fébriles à l’approche de cette finale. La rencontre débute, et très vite on se rend compte que les planètes ne s’alignent pas vraiment. La première occasion est à mettre au crédit du club parisien. Neymar part en duel face à Neuer, et le gardien allemand sort vainqueur. Le premier regret de la soirée.

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Après un poteau de ce renard de Lewandowski, le second regret parisien de la partie voit le jour. On joue la 45e minute, quelques secondes seulement avant la pause. Soit le moment idéal pour inscrire un but, et asséner un coup fatal aux Munichois. Mbappé reçoit un caviar dans la surface de réparation, et se retrouve absolument seul au point de pénalty. Alors que Kylian a le but grand ouvert, il préfère adresser une passe à ras de terre dans les gants de Neuer. Fair-play.

Puis à l’ultime seconde de la première période, c’est au tour de Kingsley Coman de provoquer la défense parisienne. Kehrer est submergé par la vitesse du Français, et le retient par l’épaule. Coman tombe, le monde entier s’attend à un pénalty, à l’exception d’une seule personne sur Terre : Daniele Orsato. Manque de pot, il s’agit de l’arbitre de la rencontre.

Coman, le King a frappé

Lors du retour des vestiaires, le match est haché par un nombre incalculable de fautes. Des petites poussettes par-derrière aux gros tacles de boucher, tout y passe. Puis vient cette 59e minute, ce genre de moment qui vous fait basculer une vie. Dans un sens ou dans l’autre. Kimmich se saisit du ballon sur le couloir droit, et enroule un ballon au second poteau. Par chance pour le PSG, c’est un Parisien qui est à la réception. Mais à y regarder de plus près, il s’agit en fait d’un Titi qu’on a laissé partir quelques années plus tôt. Kinglsey Coman catapulte une tête dans le petit filet de Navas et ouvre le score. Coman un parfum de douce trahison.

La fin de match est chaotique, les attentats refont surface. Et Neymar ne parvient pas à guider son équipe jusqu’à l’égalisation. Mieux encore, le Brésilien rivalise avec Casper en termes de transparence.

Le Bayern Munich s’impose finalement sur la plus petite des marges. Fondé en 1970, le PSG avait la possibilité de célébrer de la plus belle des manières son 50e anniversaire. Il n’en sera rien. De quoi laisser Thomas Tuchel quelque peu frustré.

“On a manqué un peu de chance” T. Tuchel

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Un après-match tout aussi savoureux

Après avoir soulevé le trophée, et entrepris un tour d’honneur sur la pelouse, les Bavarois assènent une troisième humiliation aux joueurs du PSG. En effet, dans le vestiaire allemand, les Munichois ne manquent pas de danser au rythme de “Paname, c’est la Champions League”. Histoire de rendre cette nuit inoubliable pour les Parisiens.

Et comme si ça ne suffisait pas, Manuel Neuer décide d’en rajouter une couche. Le capitaine du Bayern identifie le Stade Vélodrome sur son post Instagram. Un chambrage dans les règles.

Bien entendu, qui dit désillusion du PSG dit célébration d’un club du sud de la France.

Marseillais, à jamais les premiers pour célébrer une défaite du PSG.

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Tom