Le récap FFL – L’Allemagne sur sa lancée, Navas les a pas arrêté


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La nuit a été longue pour les membres de la FFL. Passée la stupeur du match, ce sont les tremblements et les sanglots qui ont accompagné nos cauchemars nocturnes. Entre Olivier Giroud qui rentre dans la légende et Adrien Rabiot qui s’impose comme un patron, nos éléments de stabilité semblent s’effondrer. Mais professionnels nous sommes et professionnels nous resterons. Alors place au récap du jour, ça nous changera les idées.

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Maroc – Croatie

La Croatie, c’est comme un amour de vacances que t’as réussi à retrouver 4 ans plus tard. C’était beau, frais et tu n’en gardes que des souvenirs émerveillés. Par contre, quand 4 ans plus tard tu le retrouves au détour d’un verre, c’est la désillusion. Patauds, les automatismes ont disparu entre vous. Et bien c’est un peu ce sentiment que l’on a eu face à cette Croatie version 2022, les mêmes, mais en vieux. Une grosse occasion quand même, mais c’est tout.

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Côté Maroc, on retiendra une belle performance, mais surtout une entrée absolument exceptionnelle d’Ez Abde. Aucune passe réussie, aucun dribble réussi, et une œuvre d’art en mondovision.

Allemagne – Japon

Deuxième journée pleine et deuxième grosse lose. C’est les yeux emplis de jalousie qu’on a découvert l’Allemagne se faire plier par des Japonais qui n’avaient peur de rien. Et pourtant, la première mi-temps – à l’exception d’un but japonais refusé pour un hors jeu de 12 mètres – est à einbahn.  Sens unique pour ceux qui n’ont pas pris Allemand LV1 ni LV2. Parfois, les chiffres parlent mieux que les lettres.

Mais comme pour l’Argentine, c’est en seconde période que le craquage de légende va arriver. 4 ans après une double défaite contre le Mexique et surtout la Corée du Sud, les Allemands remettent ça face au Japon. Les Nippons ont même le luxe de vendanger une occasion en or avant de mettre leurs 2 buts. Et le second est un modèle de kick & rush à l’anglaise. Une grosse chandelle, un épaule contre épaule et une minasse dans la lucarne. Arigatōgozaimashita et auf wiedersehen.

Espagne – Costa Rica

L’Espagne était la prochaine sur la liste de la Death Note. Elle débarquait avec un 11 sans attaquant. Si cela peut paraître osé, c’était oublier un important détail : le Costa Rica est terriblement faiblard. Quand ton meilleur joueur est ton gardien, c’est rarement bon signe. Et quand ce bon Navas à l’air en phase de reprise, y’a plus beaucoup d’espoir. Et ça prendra 30 petites minutes pour passer de plus beaucoup à aucun. Le streamer Luis Enrique s’amuse avec les coéquipiers de Joël Campbell (si si, l’ancien joueur de Lorient).

Et les Espagnols vont enfiler les buts comme ton patron enfile des perles. Une défense costaricaine apathique qui morfle de toute part. Le meilleur résumé possible reste nos tweets.

Zéro frappe au but pour le Costa Rica. Autant vous dire que pour l’Espagne, la Coupe du Monde commence réellement ce week-end avec LE match que tout le monde attend : Espagne – Allemagne.

Antoine