Le magnifique final de l’Olympique de Marseille en Ligue des Champions


Après une première période surdominée face à Tottenham et une seconde mi-temps où le physique a complètement  chuté, l’OM y a pourtant cru jusqu’à la dernière seconde. Mais cette dernière seconde restera dans les annales de la compétition. Et de la FFL.

Kolasinac bouffe la feuille de match.

Après l’égalisation des Spurs par ce bon Clément Lenglet, les joueurs olympiens savent qu’il va falloir marquer pour continuer à rêver en Ligue des Champions. On se met donc en mode “Attaque en folie” et on envoie même les défenseurs devant. Et Kolasinac se retrouve sur un centre seul face à Lloris.  Pour un instant qui restera desormais lui aussi gravé dans les mémoires marseillaises, au même titre que le raté de Germain.

La climatisation, ni plus ni moins

Mais le moment de gloire arrive au bout du temps additionnel. 94e minute, tous les marseillais sont devant pour aller chercher la victoire. Guendouzi lui, n’a pas vraiment envie d’envoyer un ballon devant, il essaye donc de combiner mais ça foire, contre attaque-derrière. Et une contre attaque à genre 3 contre 1, parce que les joueurs ont la flemme de revenir, excepté Mbemba et … Igor Tudor himself. 

Ce but mérite sa place au musée du Louvre. Des Marseillais au trot pour observer le rafraichissement, un Tudor qui se contrôle pour ne pas aller défoncer lui-même ses joueurs, et un dépit collectif fabuleux. L’OM vient de tout perdre : sa qualification en huitièmes, évidemment, mais aussi celle pour la Ligue Europa. D’une pierre deux coups. Cerise sur la bouillabaisse, ce petit putain de Paganelli qui exprime parfaitement le ressenti des supporters marseillais. Pas celui des licenciés de la FFL par contre.

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Antoine