Football – MLS | Le superbe block de Giorgio Chiellini


Giorgio Chiellini

Si vous êtes un amoureux du football, vous devez très mal vivre le départ de Giorgio Chiellini en MLS. Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une préretraite pour lui. Au contraire, il n’a rien perdu de sa superbe.

Parti de la Juventus Turin cet été, après 17 ans passés au club, Giorgio Chiellini a rejoint depuis le Los Angeles FC. Et il faut dire que ses débuts sont des plus singuliers. Enfin, quand on connaît le personnage, on serait plutôt tenté de dire que c’est la suite logique des choses.

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Car oui, Giorgio s’est taillé une réputation en Europe. Entre ses interventions flirtant avec le fair-play (limite très souvent franchie d’ailleurs) et son sourire malicieux, Chiellini a réussi un exploit de taille. Celui d’être un défenseur vicieux, filou, mais aimé. À titre de comparaison, Pepe et Busquets n’ont pas la même cote que l’Italien. Et pourtant, Giorgio n’y va pas de main morte quand il s’agit de faire admirer son antijeu.

De toute beauté.

Le smash malicieux de Chiellini

Mais aux États-Unis, rien de tout cela. Aucun petit coup dans les chevilles, pas de mini béquille ni même de tirages de maillots filous. Non, Gogo Gorilla préfère adapter son sens du jeu – propre à lui – en fonction du pays où il se trouve. Et au pays du football américain et du basketball, Giorgio a bien compris qu’il devait faire usage de ses mains pour conquérir le cœur du public. Une merveille d’intégration.

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Alors vous l’aurez compris, face au Real Salt Lake, Chiellini ne va pas briller avec ses pieds. Tandis que son équipe mène 3-1, l’Italien doit stopper une ouverture en profondeur. Manque de pot pour lui, Chiellini juge (très) mal la trajectoire du ballon et se fait littéralement lober par ce dernier. Voyant que l’attaquant, placé derrière lui, est dans les starting-blocks pour filer au but, Giorgio préfère couper le mal à la racine.

L’Italien envoie sa meilleure détente pour smasher le ballon des deux mains. Plus de contre-attaque, plus de danger. Rarement le terme de dernier rempart aura aussi bien porté son nom. La petite main levée pour s’excuser fait elle aussi partie du chef-d’œuvre.

Et le plus fou, c’est qu’il n’écope que d’une petite biscotte. Un carton jaune qui a l’air de rendre fou l’attaquant. Les Lakers, à la recherche d’un pivot, n’ont pas dû rester insensibles à ce block.

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Tom