Blacklist FFL 2020 | #2 Julian Alaphilippe, A la folie, Pas du tout.


La saison de Julian Alaphilippe a eu des hauts et des bas. Mais le problème cette année, c’est que bien que ses hauts furent jubilatoires pour la FFL (Le bidon, le lever de bras tu connais), ses bas ont été ravageurs pour notre institution. Et bien sûr, en point d’orgue, une échappée en solitaire à Imola. 

L’année de Julian Alaphilippe

L’année 2019 était déjà bien terne pour l’auvergnat Julian Alaphilippe. On sentait bien, au fur et à mesure des années, le danger s’approcher, mais il marqua le coup avec principalement un maillot jaune porté de longues journées sur les routes du Tour de France. Malheureusement, le passage à la nouvelle année ne fut pas porteur de bonnes résolutions.

Si le début de saison fut porteur d’espoir avec 2 titres non conservés sur la Strade Bianche et Milan – San Rémo, mais tout ceci avait une odeur une peu bizarre. Et puis ce côté, « je ne veux pas être en jaune ça me met une cible dessus », c’est pile ce que dirait un mec qui veut être en jaune.

Et à Nice, Julian évite l’hécatombe du jour 1 et attaque le suivant dès le col des quatre chemins pour se prendre l’affreux combo victoire d’étape/maillot jaune. Alors oui, 3 étapes plus loin, le scénario sera très FFL (nous y reviendrons un autre jour), mais c’est encore un maillot distinctif avec lequel se pavane Julian. Et ça n’est que le début.

À peine fini le Tour, les cyclistes se retrouvent pour les championnats du monde. Et l’Équipe de France fait un travail collectif monstrueux (prenez ce mot dans le sens que vous le souhaitez). Thomas Voekler matrixe tout le peloton et, 12 kilomètres avant l’arrivée, Julian lâche une attaque. L’attaque que nous ne pourrons lui pardonner.

À lire aussi :   Amstel Gold Race | La célébration Alaphillipesque de Lorena Wiebes

12 kilomètres de contre la montre qui finissent sur le circuit d’Imola. Comme quoi, les circuits italiens ce n’est pas trop notre kiff cette année. Et, au bout de l’effort, la victoire. Le maillot Arc-en-ciel, plus jamais vu sur un français depuis le mulet de Laurent Brochard.

Le titre ultime (en dessous du vainqueur du Tour) en cyclisme revient à un français. Rien que de penser à Alaphilippe qui va s’envoyer en arc-en-ciel dans tous les pelotons de 2021, ça nous brise le cœur. Déjà, il a pu parcourir quelques courses avec son nouveau maillot qu’il a mis en avant… de manière plutôt très FFL. Mais ça aussi, nous y reviendrons à un autre moment. Mais, avant de chuter et d’arrêter sa saison, il a remporté la flèche brabançonne pour nous achever.

Les motifs d’espoirs

De manière assez surprenante, ils sont plutôt nombreux. Au-delà des coups durs qu’il envoie à la FFL, il nous envoie aussi des signes forts d’affection. Bidon qui nous bidonne, célébration hâtive… on dirait une relation amoureuse toxique. Des signaux forts dans les deux sens qui nous laissent incompréhensifs, avec un gros pot de Ben & Jerry devant Love Actually. Mais bon, nous sommes faibles mentalement, s’il cherche à nous recontacter, nous céderons probablement.

 

Antoine